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Dans cette série, des canettes de soda écrasées se métamorphosent en pixels de couleur dans une explosion pop et un recyclage joyeux . Assemblées sur la toile comme autant de cellules vibrantes, elles forment des mosaïques ludiques qui détournent les icônes de la culture soda.

Cette série est un patchwork effervescent où la rue new-yorkaise rencontre la bande dessinée et les mythes du Pop. Ici se mêlent et se bousculent les icônes : Basquiat, Lichtenstein, Warhol ou Haring s’invitent entre logos vintage, bulles « POW ! » et éclaboussures de peinture. Chaque toile est un mur d’affiches recréé en studio — froissement, collage, dripping et traits graffiti compris.

Ici, je dépouille le langage pop pour revenir à la matière première : bois brut, briques, journaux froissés, peinture bitume. La palette s’assombrit — noirs charbonneux, gris ciment, ocres terreux — tandis que la surface s’enrichit de poussière, de griffures et d’objets sauvés des décombres. Chaque toile évoque un morceau de mur industriel arraché à la ville, témoin muet des heurts du quotidien.

Dans cette série, le mot, dans sa répétition, devient matière picturale. Les fragments d’écriture se superposent pour transformer le langage en émotion brute. Chaque toile est comme une page arrachée à un journal intime où se bousculent déclarations d’amour, cris de liberté et rappels de notre propre fragilité.